Historique du projet

Le Catalogue de la flore vaudoise de Durand et Pittier de 1882 fournit une bonne image de la flore du canton avant les grands bouleversements qui ont marqué le territoire au XXe siècle. Cependant, aucun inventaire cantonal complet n’a été réalisé depuis, malgré les initiatives de plusieurs botanistes vaudois, et de nombreux inventaires partiels.

La situation actuelle de la flore est très différente de celle de la fin du XIXe siècle et nécessite un nouvel état des lieux. C’est pourquoi le Cercle Vaudois de Botanique a lancé l’immense projet d’Atlas de la Flore Vaudoise en 2013. Ce projet avait plusieurs objectifs : décrire la situation actuelle de la flore vaudoise, tracer son évolution depuis le XIXe siècle, montrer les enjeux de sa protection et de sa conservation, stimuler et renouveler le réseau de naturalistes actifs sur le terrain, sensibiliser un large public à la richesse et à la protection de notre patrimoine naturel.

De nombreux (plus de 200) bénévoles ont participé à ce projet dans la mesure de leurs moyens, que ce soit par la récolte de données, la saisie de données historiques, la rédaction, la photographie, ou autre.

Durant le projet, le Cercle proposait chaque année de consacrer un samedi entier aux énigmes d'herborisations : une journée pour mettre un nom sur les plantes qui ont résisté aux efforts d'identification et pour échanger de «bons petits trucs». Ces journées étaient ouvertes aussi bien aux débutants qu'aux amateurs éclairés.

Ce projet a abouti en 2023 à l’ouvrage « Flore vaudoise – Atlas illustré des plantes vasculaires du canton de Vaud ». 

Organisation

Le projet d’Atlas a été piloté par un comité formé de 7 membres : Joëlle Magnin-Gonze, Christophe Bornand, Matthieu Chevalier, Franco Ciardo, Christian Clerc, Alain Jotterand et Sibyl Rometsch. Plusieurs groupes de travail ont été créés, afin d’encadrer au mieux les différents aspects du projet : finances et promotion (Bernard Desponds), méthode (Christophe Bornand), activités (Gwénolé Blanchet), formation (Roland Keller), flore aquatique (Emilie Hanus), informatique et site internet (Alain Jotterand), données historiques (Matthieu Chevalier) et publication (Joëlle Magnin-Gonze).

Toute la partie administrative du projet, la gestion des bénévoles et la coordination du projet ont été encadrées par une coordinatrice, Sarah Burgy, de 2015 à 2021. Pour l'encadrement méthodologique, un collaborateur scientifique, Romain Mayor, a été engagé de 2015 à 2017. De 2019 à la fin du projet, la fin des inventaires et la validation des données ont été assumées par un autre collaborateur scientifique, Jérémie Guenat.

De nombreux sponsors et communes ont soutenu ce gigantesque projet.